Dans la photo fine art tout se joue dans les détails
Chaque petit détail compte quand il est question de tirage d’art, tout doit être vérifié et validé pour que le produit final puisse être offert à la vente.

On entend souvent cette expression qui dit que le démon se cache dans les détails. Eh bien, j’en ai la preuve encore une fois aujourd’hui. La semaine dernière, j’ai laissé un tirage d’art de l’une de mes photos (La Roche-Huître) chez un fabricant d’encadrement haut de gamme dans le but d’en faire une pièce grand format destiné à la vente. J’avais placé le tirage entre deux feuilles de carton rigide et réduit au minimum les manipulations pour éviter d’endommager le produit. Pour moi, ces précautions sont naturelles et j’utilise souvent des gants de coton pour manipuler mes tirages. Visiblement, ce n’est pas le cas pour tout le monde.
C’est avec beaucoup d’anticipation que je suis allé récupérer la photo encadrée ce matin, mais ça a été une grande déception parce que malgré l’excellent travail de l’encadreur (un travail magnifique !), la photo montrait plusieurs problèmes au niveau de la manipulation sous forme de “brisures” dans le papier. Il est impensable pour moi de vendre ce produit dans l’état. Je dois refaire l’impression de la photo et la remettre à l’encadreur qui effectuera le remplacement en tenant compte de mes conseils pour la manipulation. En effet, si l’équipe en place doit travailler régulièrement sur mes encadrements destinés à la vente, mieux vaut travailler avec le même souci du détail, tout en tenant compte de l’exigence des clients pour l’achat d’une telle oeuvre.
Tout ça repousse de 8 à 10 jours la livraison du produit, mais au moins je sais que tout sera parfait pour le plaisir des yeux de l’acquéreur !
Good Light!
Norm
© Normand Primeau